mardi 25 décembre 2012

12 propositions d'actions pour la promotion de l'innovation en Méditerranée - 28 Novembre 2012

Secteur(s) concerné(s) : Agro-alimentaire, Ameublement & équipement du foyer, Banque, assurance, autres services financiers, Biotechnologies, BTP, immobilier, infrastructures, Chimie, plasturgie, engrais, Composants électroniques, Constructeurs automobiles & équipementiers, Distribution, Eau, environnement et services urbains, Electronique grand public, Energie, Equipements électriques & électroniques, Ingénierie & services aux entreprises, Logiciels & prestations informatiques, Machines et équipements mécaniques, Matériels aéronautiques, navals, ferroviaires, Médicaments, Métallurgie et recyclage, Télécommunications & internet, Textile, habillement, luxe, Tourisme, restauration, Transport, logistique, Verre, ciment, minéraux, bois, papier
Dans une économie mondialisée, le développement de l'innovation est un facteur déterminant de création et de sécurisation des emplois, surtout en période de crise. C'est pourquoi le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI) consacre une part importante de ses activités à ces sujets, dont le programme IT1, coordonné par la Banque européenne d'investissement BEI avec le soutien de la Commission européenne (DG Recherche), qui livre 12 propositions d'actions concrètes pour favoriser le développement des écosystèmes d'innovation performants à dimension régionale, par la publication d'une étude sur la "Promotion de l'innovation en Méditerranée".

Réalisée par ANIMA en collaboration avec le programme MIRA de la Commission européenne, l'étude met en évidence le décrochage préoccupant des pays du bassin méditerranéen en matière d'innovation : difficulté à atteindre une masse critique, manque de visibilité internationale et faible performance de la valorisation de la recherche. Partant de ce constat, l'étude dresse un état des lieux des acteurs et politiques d'innovation dans 7 pays du sud de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. Elle analyse le profil des structures d'appui à l'innovation grâce à une cartographie des technopôles, incubateurs et centres de valorisation de la recherche et une présentation de cas d'étude et bonnes pratiques. Elle aborde ensuite les difficultés (culture de l'innovation, cadre réglementaire) et opportunités (essor de l'entrepreneuriat, partenariats sud-sud, émergence de nouveaux acteurs) pour développer les écosystèmes de l'innovation dans les pays du Sud méditerranéen.

Plusieurs arguments jouent en faveur d'actions à l'échelle euro-méditerranéenne : la mutualisation de moyens pour l'instant trop modestes au nord comme au sud de la Méditerranée, la recherche de synergies autour de problématiques et de domaines d'expertise communs (mobilité, gestion de l'eau ou développement urbain par exemple) et la possibilité de s'appuyer sur les nombreux talents souhaitant développer des projets innovants entre Europe et Méditerranée. 12 propositions d'actions sont ainsi émises au niveau euro-méditerranéen, construites avec des acteurs de terrain et visant à créer des synergies avec les politiques et programmes existants.

Ce plan d'action repose sur la mobilisation des acteurs clés de l'innovation à l'échelle régionale, la mutualisation d'outils de promotion et de services d'appui, la coordination des dispositifs nationaux ainsi que le soutien à la gouvernance de l'innovation à différents niveaux.

vendredi 21 décembre 2012

Paiement de 107 millions d'euros (214 millions de dinars) de l'Union européenne à la Tunisie en appui au programme de réformes du gouvernement


L'Union européenne vient de débourser 107 millions  d'euros (214 millions de dinars), sous forme d'un don, au profit du gouvernement tunisien. Ces fonds qui sont accompagnés de deux prêts de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement (chacun d'un montant de 500 millions de dollars) sont versés dans le cadre du programme d'appui à la relance.

Cette aide exceptionnelle par son montant permet au gouvernement d'équilibrer les comptes publics en cette
année 2012 et contribue à amortir les effets négatifs sur l'économie tunisienne de la crise internationale, ainsi que de l'instabilité qui existe encore dans le pays.

Ce programme accompagne les réformes qu'entreprend le gouvernement pour relancer l'économie et mettre en place des institutions démocratiques et un Etat de droit.

Les réformes entreprises ciblent notamment les régions et les groupes sociaux particulièrement défavorisés.

Des mesures visent également à améliorer l'environnement des affaires et la compétitivité de l'économie tunisienne, par la promotion des partenariats public-privé à titre d'exemple.

En matière de développement régional, des mesures ont déjà permis d'augmenter les capacités financières des communes par des modifications de la fiscalité locale sur les entreprises les plus importantes et  les plus rentables.

Le dialogue sur les réformes et l'appui européen touchent également les aspects de bonne gouvernance: transparence de la gestion publique, instauration d'une justice indépendante et lutte contre la corruption.

En vue d'assurer la pleine appropriation des réformes par la société tunisienne, le programme associe  les
organisations de la société civile, tant durant sa phase de préparation que de mise en œuvre.

http://eeas.europa.eu/delegations/tunisia/documents/press_corner/cp_pardec2012_fr.pdf

jeudi 6 décembre 2012

Dans le cadre de la 9ème session du Conseil d'association Tunisie-Union européenne (UE), tenue à Bruxelles lundi, la Tunisie a accédé au statut de partenaire privilégié de l'Union Européenne.



La réunion du Conseil d'association Tunisie-UE a été présidée par le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, le Commissaire européen à l'Elargissement et à la politique européenne de voisinage Stefan Fule et la ministre chypriote des Affaires étrangères (dont le pays préside l'Union Européenne) Erato Kozakou-Marcoullis.

Selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, la Tunisie a convenu avec l'UE d'un plan d'action qui concernera les domaines politique, économique, social et financier, au cours de la période 2013-2017.

Il s'agit de promouvoir le dialogue politique et d'intensifier les échanges économiques en vue de créer un espace économique commun qui ouvre des perspectives aux exportations tunisiennes sur le marché européen.

Le plan d'action Tunisie-UE prévoit également de développer la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, de l'enseignement supérieur, des affaires sociales et de la circulation des personnes. Il s'agit pour cela d'adopter une approche globale de la question migratoire, de promouvoir l'emploi dans les zones déshéritées et de renforcer l'appui financier de l'UE à la Tunisie, souligne-t-on de même source.

Perspectives de développement
Lors de la réunion du Conseil d'association, la Tunisie et l'UE ont passé en revue les différents volets de la coopération bilatérale et les perspectives de leur développement dans le cadre d'un partenariat privilégié notamment dans les domaines de l'agriculture, du transport aérien et d'un accord de libre échange.

Les responsables européens ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie et à l'aider à surmonter les difficultés de la transition démocratique, à réaliser un développement économique et social et à consolider les acquis de la révolution, indique le ministère des affaires étrangères.

La partie tunisienne a souligné que l'accès au statut privilégié constitue un choix stratégique qui sert les intérêts des deux parties, formant le vœu de voir réunies les conditions propices au renforcement du processus des réformes en Tunisie, rapporte la même source.

La rencontre a permis aux deux parties d'échanger les vues sur les derniers développements sur la scène internationale et régionale, en particulier l'Union du Maghreb Arabe (UMA), le dialogue 5+5 et l'Union pour la Méditerranée (UPM).