vendredi 15 février 2013

Tunisie : un code d’investissement simple, clair, équitable et transparent


Le nouveau code de l’investissement est prêt. Il sera présenté, la semaine prochaine, au conseil du gouvernement et à l’Assemblée nationale constituante, ANC, d’ici fin février, et au plus tard au mois de mars prochain. C’est ce qu’a annoncé Riadh Bettaieb, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale.
M. Bettaieb a indiqué, mardi 29 janvier 2013 sur Express FM, que ce nouveau code, fruit d’un travail de plusieurs mois, sera le premier pas vers une forte reprise qui devrait être annoncée d’ici fin 2013 : « Nous visons à assurer la transparence, la clarté, la simplicité, l’équité, le professionnalisme, la bonne répartition des richesses, le développement durable, le renforcement de la croissance…A travers ce code, nous allons, sans aucun doute, rétablir la confiance des investisseurs étrangers, mais aussi tunisiens qui ont commencé à choisir une deuxième destination pour y investir ».
Le ministre a déclaré que l’endettement du pays, estimé actuellement à 48% du PIB, est maîtrisé : « La Tunisie n’a pas atteint le seuil critique. En outre, le FMI, Fonds monétaire international, tolère que ce taux passe, en 2013, à 51% à la seule condition de tenir compte des besoins de recapitalisation des banques. Notre pays ne peut pas se passer de l’endettement. Pour nous, l’essentiel est de bien utiliser les crédits contractés et surtout de prouver aux bailleurs de fonds que le pays est en train d’avancer sur la voie de la démocratie, de la liberté, de l’Etat de droit et des institutions, et de donner la meilleure image qui soit de l’harmonie entre le Tunisien et son gouvernement ».
Riadh Bettaieb a pris la défense des institutions financières internationales. Il a précisé que, contrairement à ce qu’on pense, ces institutions ont beaucoup évolué, par rapport aux années 1980 : « Elles portent, aujourd’hui, un intérêt particulier au développement durable, aux besoins essentiels et aux projets éducatifs et sanitaires ».
Il a indiqué que la Tunisie a réalisé, en 2012, d’importants acquis qualitatifs à savoir : la signature d’une convention avec l’OCDE (assistance mutuelle en matière d’administration fiscale), la conclusion d’un accord sur le statut privilégié avec l’Union européenne, la mise en œuvre d’un programme d’appui budgétaire avec l’aide de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD) et l’UE. Au plan de la mobilisation des ressources, notre pays a bénéficié d’appuis financiers estimés à 5001,3 MDT dont 3899, 9MDT sous forme de prêts et 1101,4 MDT sous forme de dons dont 300 MDT dédiés à l’assistance technique.
M.Kh

La Sfi investit 48 millions de dollars pour soutenir le secteur privé tunisien


La Société financière internationale (SFI), a annoncé un investissement de 48 millions de dollars (100 millions de dinars) pour promouvoir la croissance des entrepreneurs privés en Tunisie.

Selon un communiqué publié jeudi, par la Banque mondiale (BM), au terme d'une visite effectuée les 23 et 24 janvier courant à Tunis, par le président du Groupe de la BM, Jim Yong Kim, la Sfi, organe dela BM spécialisé dans le secteur privé, «a signé un accord avec l'Amen Bank destiné à venir en aide aux plus petites entreprises tunisiennes et pour stimuler la création d'emplois dans le pays».
La Sfi et deux fonds gérés par la Sfi Asset Management Company investiront jusqu'à 48 millions de dollars dans le capital de l'Amen Bank.
La Sfi prodiguera également, à cette banque, «des conseils sur la gestion des risques et le gouvernement d'entreprise».
«Ce partenariat devrait aider l'Amen Bank à élargir ses services de crédit aux petites entreprises qui ont souvent du mal à obtenir les financements nécessaires pour assurer leur croissance», précise le communiqué.
«Ce nouvel investissement portera à 105 millions de dollars l'aide financière accordée à la Tunisie par la Sfi depuis janvier 2011», a encore précisé la BM.
I. B. (avec Tap).

La Tunisie accueillera le 3e Forum mondial des Caisses de Dépôt en 2015


La Tunisie et la France ont signé un accord de coopération triennal en vue de favoriser la mise en œuvre de projets concrets au service de la croissance et du développement économique des deux pays.
L'accord a été signé, mardi, par Jamel Belhaj Abdallah, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations de Tunisie (CDC), et Jean-Pierre Jouyet, directeur général du groupe Caisse des Dépôts. Il prévoit, à travers le développement des infrastructures, le financement des PME, le développement urbain ou encore l'innovation et le renforcement technologique, le déploiement d'actions structurantes dans de nombreux secteurs particulièrement ciblés.
Les deux institutions s'engagent également à joindre leurs efforts de promotion de l'investissement de long terme au sein d'instances régionales ou internationales, telles que le Forum mondial des Caisses de Dépôt dont la 2e édition se tiendra à Paris le 19 avril prochain, alors que la CDC Tunisienne se propose d'accueillir la 3e édition à Tunis en 2015.
Le groupe Caisse des Dépôts français témoigne ainsi de sa volonté de participer de manière active à la construction d'un réseau mondial des Caisses des Dépôts et poursuit sa logique de partenariat avec les pays du pourtour méditerranéen.

Stage de formation pour les démultiplicateurs tunisiens


Pour lancer ses activités en 2013, l’Unité Euromed Jeunesse Tunisienne, en partenariat avec laDirection générale de la jeunesse et l’URRC (Unité Régionale de Renforcement des Capacités pour le Programme EuroMed Jeunesse IV), a organisé une session de formation nationale pour de nouveaux démultiplicateurs tunisiens du Programme Euromed Jeunesse (PEMJ) IV. Les démultiplicateurs sont des travailleurs de jeunesse qui participent déjà au programme Euro-Med Jeunesse. L’objectif est d’affiner leurs compétences et de les préparer à agir en tant que facteurs de propagation pour le programme dans la perspective de devenir de futurs formateurs juniors.
La formation s’est déroulée du 13 au 21 Janvier 2013 à Sousse avec 31 participants représentant les institutions de jeunesse et les ONGs de toute la Tunisie. Elle a été organisée par quatre formateurs, le chef de l’Unité Euromed Jeunesse de Tunisie et le chef d’équipe de l’URRC mandatés par la DG DEVCO(développement et coopération) de la Commission européenne.
Travailleurs de jeunesse, professionnels et bénévoles de différentes régions du pays ont été réunis pour enrichir leurs connaissances sur le PEMJ IV en acquérant un aperçu des projets réalisés. En développant et précisant leurs compétences et aptitudes, ils peuvent aider les organisations de jeunes à proposer de futurs projets dans le domaine de l’éducation non formelle. D’ailleurs, la formation a été l’occasion pour le Chef de l’Unité Euromed tunisienne d’écouter les motivations des travailleurs de jeunesse et leurs attentes au sujet du programme afin d’augmenter leur implication dans l’amélioration de la situation des jeunes en Tunisie.
Au début de la semaine, ces jeunes travailleurs ont eu l’opportunité d’apprendre à mieux se connaître au travers de jeux pour « briser la glace » d’une soirée interculturelle où ils devaient présenter des aliments traditionnels, la musique, les danses et les costumes de leurs propres régions, avec une rétrospective sur les événements de la révolution et de ses effets sur les jeunes.
Par la suite, ils ont été impliqués dans des activités de simulation et ont appris à se servir d’outils de promotion, afin de susciter l’intérêt des jeunes sur cette thématique.
A la fin de cette intense formation, 19 participants ont été sélectionnés pour devenirofficiellement démultiplicateurs EuroMed et 11 ont été nommés représentants locaux afin de servir de relais d’information du PEMJ pour les organisations de jeunesse et de développer davantage de projets au profit du secteur de la jeunesse tunisienne.
Contrairement aux multiplicateurs, les représentants locaux utilisent un réseau existant afin de faciliter la coordination des efforts locaux dans le domaine de la coopération euro-méditerranéenne à travers l’éducation non formelle. Ils permettent l’échange d’informations dans le but de faire bénéficier leurs membres de celles-ci et pour favoriser la réussite des activités Euromed. Fournir et apporter idées, soutien, expertise, liens et relations sont les outils pour atteindre cet objectif.
Voir en ligne : Pour plus d’infos "Train EuroMed Multipliers !"


jeudi 31 janvier 2013

Tunisie: Des fonds européens pour encourager la création de petites entreprises dans les régions défavorisées



La Délégation de l’UE en Tunisie et l’institut de microfinance MicroCred ont signé un contrat de subvention de 1,8 million d’euros pour le financement d’un projet visant à faciliter l’inclusion financière des populations actuellement exclues du système bancaire. Au terme du projet, le nombre de bénéficiaires finaux devrait s’élever à plus de    250 000, dont 150 000 vivant dans des régions défavorisées.
 
Ce projet d’une durée de 4 ans poursuit trois grands objectifs : accroître l’offre de services financiers aux personnes exclues du système bancaire traditionnel ; accompagner des chômeurs et des jeunes diplômés afin de les aider à créer leur propre entreprise ; contribuer à l’amélioration des conditions de vie des micro-entrepreneurs et de leurs proches en leur offrant des produits financiers adaptés à leurs besoins.   
 
Cette action associera des partenaires tunisiens : SIGMA Conseil, qui réalisera les études de marché dans les régions ciblées ; le Centre des études stratégiques et de développement (CESED), qui identifiera les micro-projets et formera et accompagnera les futurs micro-entrepreneurs afin qu’ils puissent créer des activités génératrices de revenus dans les régions les plus défavorisées du pays ; et PlaNet Guarantee, qui offrira des produits d’assurance.

http://www.enpi-info.eu/mainmed.php?id=31797&id_type=1&lang_id=469

Tunisie : pari sur l'exportation des produits « halal »


La stratégie du ministère du Commerce et de l'Artisanat en matière de promotion des exportations sera axée en 2013 sur la diversification des marchés et des produits exportés. C’est ce qu’a indiqué la directrice générale de la coopération économique et commerciale au ministère, Saida Hachicha.
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, Mme. Hachicha a ajouté que le département du commerce et de l'artisanat compte miser sur le développement des exportations des produits « halal » compte tenu de la demande accrue sur ces produits sur les marchés européens et asiatiques : « Des concertations sont en cours avec les services du cabinet du Mufti de la République et l'Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industriel (INORPI), en vue de préparer un certificat de conformité aux normes dans ce domaine. Un séminaire se tiendra prochainement pour faire connaître les procédures relatives aux produits ‘’halal’’ ».
Le programme d'action du ministère en 2013 sera également axé sur le renforcement des exportations tunisiennes destinées aux marchés africains, notamment les pays d'Afrique sub-saharienne.
A cette fin, le ministère œuvrera à améliorer le cadre juridique régissant les conventions avec ces pays : « Le ministère a, également, accéléré les mesures relatives à la réalisation d'une étude sur le renforcement de l'intégration commerciale entre la Tunisie et les pays du Golfe, de Guinée et d'Afrique Centrale ».
Cette étude, financée par la Banque Africaine de développement (BAD) vise, selon la responsable, à renforcer la présence des produits et des services tunisiens sur le marché africain ainsi qu'à développer le partenariat économique avec les pays concernés par cette étude.