samedi 3 décembre 2011

Secteur industriel en Tunisie

Le secteur industriel résiste aux aléas de la conjoncture - La valeur des exportations industrielles qui a atteint durant les dix premiers mois de l'année en cours 17.203 millions de dinars, ce qui correspond à une croissance de l'ordre de 8,6% par rapport aux résultats de la même période de l'année précédente. Le secteur industriel tunisien a pu résister au cours des derniers mois à une conjoncture difficile grâce à ses bases structurelles solides mises en place depuis des années.
Certes, la stratégie souffre de certaines faiblesses qui ne lui permettent pas toujours d'exploiter les opportunités qui se présentent, notamment au niveau du marché extérieur, mais, d'une façon générale, elle a donné aux entreprises assez d'outils pour que celles-ci puissent se positionner et se repositionner sur le marché extérieur.
Pour prolonger les performances et en réaliser d'autres, il est nécessaire de perservérer dans cette voie, cependant, au cours de la prochaine étape en conjuguant les efforts entre toutes les parties prenantes dans l'industrie en l'occurrence, l'administration, les chefs d'entreprise, les travailleurs et les structures d'appui.
En tout cas, les indicateurs de l'industrie tunisienne au mois d'octobre 2011 sont au vert grâce aux performances réalisées. Celles-ci différent, bien entendu, d'un secteur à un autre.
Ainsi, l'un des premiers indicateurs à mettre en exergue concerne la valeur des exportations industrielles qui a atteint durant les dix premiers mois de l'année en cours 17.203 millions de dinars (MD), ce qui correspond à une croissance de l'ordre de 8,6% par rapport aux résultats de la même période de l'année précédente.
De grandes enseignes ont délocalisé Plusieurs secteurs d'activité, qui ont fait leur preuve depuis des années déjà, sont à l'origine de cette croissance bénéfique pour l'économie nationale. Parmi ces secteurs, on peut citer celui des Industries mécaniques et électriques dont les exportations ont évolué de 17,5% correspondant à une valeur de l'ordre de 7.773 MD au lieu de 6.613MD au cours de la même période de l'année précédente.
Composé d'entreprises tunisiennes, à participation ou totalement étrangères, ledit secteur dispose d'une valeur ajoutée assez élevée qui lui permet de pénétrer avec force dans plus d'un marché européen très exigeant en ce qui concerne la qualité, les délais et les prix.
De grandes enseignes ont délocalisé une partie de leurs activités dans notre pays pour bénéficier des avantages préférentiels. Elles ont pu assurer un transfert technologique, faire des recrutements de cadres tunisiens et générer de nouvelles richesses.
En période de stabilité sociale, ces même entreprises sont en mesure de renforcer les performances donnant ainsi l'exemple de réussite pour d'autres entreprises situées à l'autre rive de la Méditerranée qui peuvent être, elles aussi, encouragées à délocaliser une partie de leurs activités.
Un autre secteur qui ne cesse de résister aux aléas de la conjoncture nationale et internationale est celui des industries de textile-habillement et cuir dont l'évolution au niveau des exportations est de 7,5% correspondant à une valeur de 5.331 MD contre 4.958 MD à la même période de 2010.

L’Italie renforce les PME tunisiennes avec 143 millions de dinars

(Agence Ecofin) - L’Italie met à disposition des PME tunisiennes une ligne de crédit de 143 millions de dinars (73 millions d'euros) pour le rééchelonnement de leurs dettes bancaires auprès du système financier tunisien, le cofinancement de la création d’entreprise dans les régions enclavées et le développement des capacités productives des entreprises.
Cette enveloppe financière mise à la disposition de la Tunisie comporte 80% de facilité concessionnelle remboursable en 40 ans à un taux d’intérêt nul, dont 31 ans de période de grâce.
Selon le ministère de la Ministère tunisien de la Planification et de la Coopération Internationale, l’Italie est le 2ème pays investisseur en Tunisie avec un stock d’investissement direct (hors énergie) de 1,23 milliard de dinars au travers de 744 entreprises (25% des entreprises étrangères) pour 55 592 emplois.
En 2010, les entreprises italiennes ont investi 538,9 millions de dinars supplémentaires, principalement dans le secteur de l’énergie (447,8 millions), des industries manufacturières (89 millions) et des services (3,4 millions). 3797 emplois ont ainsi été crées.
Pirelli (actionnaire à 15% de la Société tunisienne des industries pneumatiques), Benetton, Riva Acciao, Cablelettra, Eni, Cos Spa… sont les principaux groupes italiens présents en Tunisie.

Tunisie : e-commerce 2011, le rendez-vous des pros ce jeudi

Le premier salon international du commerce électronique « e-commerce Tunis », sera organisé par l'Agence de développement stratégique Xpert-Net, le 1er et 2 décembre 2011, à l’hôtel Le Palace à Gammarth.
Il s'agit d'un meeting pour l'échange d'expertises et d'informations entre les professionnels tunisiens et étrangers, des domaines de la communication, du commerce on-line et du web-marketing.
Le salon permettra, également, de jeter la lumière sur les nouvelles tendances des technologies hightech et du marketing en ligne.
Des tables rondes, des ateliers de travail et des contacts d'affaires (B to B) seront au programme de cette manifestation. Un forum d'e-banking sera organisé en parallèle. Il présentera des solutions et des services bancaires en ligne.
De grandes entreprises internationales (France, Italie, Japon, Chine, Qatar, Suisse..), opérant dans les diverses activités technologiques seront présentes à cette première édition du salon.
www.tunisiait.com

Ressources humaines et productivité

Des programmes de formation, des cours accélérés en langue allemande, des stages en Allemagne sont prévus pour mettre à niveau les compétences tunisiennes aux besoins des entreprises allemandes. L’initiative est fort louable. Elle est allemande. Elle a donc de très fortes chances d’être sérieuse et surtout d’aboutir.
A l’occasion de la tenue, ce lundi, à Tunis, du 1er forum économique tuniso-allemand, ayant réuni autour de la même table des responsables de la Fipa et la Chambre tuniso-allemande du commerce et de l’industrie (AHK), des entreprises allemandes installées en Tunisie n’ont pas caché la difficulté qu’elles ont à trouver sur le marché tunisien de l’emploi des ressources humaines répondant à leurs besoins.
La sobriété du propos, conjuguée à la rigueur en toute chose des entreprises allemandes, devrait nous interpeller. Elle est en soi une sérieuse remise en question non seulement de la qualité du système national de l’enseignement supérieur, mais aussi de la qualité de l’ensemble du système national de la formation professionnelle. Le propos est peut-être sévère, mais il a le mérite de la franchise.
Une franchise que ne pouvaient naguère se permettre les investisseurs installés en Tunisie. Même si, il faut le reconnaître, l’AHK a fait, par le passé et à plusieurs reprises, dans différents rapports, état d’un certain degré d’insatisfaction des entreprises allemandes implantées en Tunisie. Quoi qu’il en soit, ce ton nouveau est de bon augure. Son acceptation et son assimilation par les autorités tunisiennes ne peuvent qu’être justement appréciées par les investisseurs étrangers, y voyant sans doute un signe de bonne volonté à apporter les correctifs nécessaires à l’environnement général de l’investissement.
Et là, il ne s’agit pas seulement de la qualité des ressources humaines mais de l’ensemble des facteurs et des déterminants de la productivité et donc de la compétitivité. Ces facteurs englobent aussi bien la qualité de l’infrastructure structurante et de télécommunications que la réactivité de l’administration et de la douane, de la visibilité et stabilité du cadre réglementaire régissant l’investissement et le commerce, en passant par une fiscalité incitative et un système financier dynamique.
Sans doute, la baisse actuelle des flux d’IDE à destination de la Tunisie est-elle, dans une certaine mesure, conjoncturelle.
Il n’empêche que sans une amélioration significative du climat des affaires et de l’environnement de l’investissement, le risque est bien réel de voir les flux d’IDE se détourner du site tunisien de l’investissement.

Les pôles de développement régional pour mieux investir...

Chaque homme d’affaires peut parrainer une dizaine de jeunes diplômés dans le cadre d’une cérémonie organisée chaque fin d’année dans l’université, pour que ces derniers puissent préparer le lancement de leurs projets sans souci matériel.
Le déséquilibre régional a eu des effets désastreux depuis des années sur les habitants des régions intérieures qui manquent des commodités nécessaires et ne bénéficient que d’un nombre limité d’entreprises à forte employabilité. Du coup, le taux de chômage a connu un accroissement considérable, ce qui a obligé les jeunes soit à rester au chômage dans leur région en attendant des jours meilleurs, soit à partir vers les grandes villes en vue de dénicher un poste d’emploi, soit à émigrer —parfois de façon clandestine— vers les pays de la rive nord de la Méditerranée. L’emploi constitue donc le souci majeur de ces jeunes dont une grande partie est diplômée de l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle. Des années à étudier dans des conditions souvent difficiles pour se retrouver en fin de compte au pied du mur, à la case départ, sans ressources pour subvenir à ses besoins vitaux et à ceux de sa famille.
Il est temps de mettre en place et surtout d’exécuter de façon efficace une stratégie de stimulation de l’investissement dans les régions de l’intérieur du pays, le but étant de créer de nombreuses entreprises publiques et privées, ce qui va ouvrir la porte de l’emploi à ces milliers de jeunes qui ont été à l’origine du déclenchement de la révolution et qui ont continué à soulever leurs problèmes par divers moyens – parfois inacceptables – comme les sit-in et autre occupation des bâtiments publics, des routes et des rails. La stimulation de l’investissement commence par identifier les projets susceptibles d’être rentables et dégager de nouvelles richesses à commercialiser aussi bien sur le marché intérieur que sur le marché extérieur.

Identifier le maillon faible
Faire des régions des pôles de développement intégrés et cohérents constitue en soi une bonne idée, mais encore faut-il l’appliquer en tenant compte des spécificités de chaque région. Chaque pôle peut regrouper quelques régions de même nature. A titre d’exemple, les régions du Nord-Ouest sont en mesure de se spécialiser dans les grandes cultures, les produits maraîchers et éventuellement d’autres produits agricoles sur la base des superficies disponibles et de la rentabilité. Toutes les compétences et les institutions doivent être disponibles dans ces régions en vue de développer ce créneau des activités agricoles. Chaque pôle peut englober trois gouvernorats qui seraient dotés de campus universitaire —qui doit être ouvert sur son environnement économique—, de technopôles, de centres d’affaires, de pépinières de projets et de laboratoires de recherche et d’analyse à utiliser par les entreprises qui y seront installées. Certes, ces institutions sont disponibles dans certaines régions, mais elles ne semblent pas avoir donné des résultats qui ont répondu à l’attente de tous les habitants dont une grande partie est toujours au chômage. Il est nécessaire d’identifier le maillon faible qui n’a pas permis à la roue du développement de tourner rapidement dans ces contrées.
L’essentiel est de s’assurer que lesdites institutions sont bien disponibles et fonctionnent correctement dans les régions qui forment le pôle de développement pour pouvoir, enfin, lancer les investissements à un rythme rapide. Les avantages financiers et fiscaux destinés aux promoteurs sont, certes, importants et aident les intéressés à créer des projets dans les zones dites de développement régional, mais cela s’est avéré insuffisant. Il est devenu primordial de bien sceller les liens entre les différentes institutions, à commencer par l’université qui doit s’ouvrir impérativement sur l’environnement économique. Les étudiants sont appelés à effectuer des travaux sur le terrain et à contacter les entreprises existantes en vue de connaître leurs besoins et leurs conditions de travail afin de leur prêter main-forte. Dans le cadre de leurs thèses de fin d’études, nombre d’étudiants effectuent des travaux de grande qualité qui restent souvent cachés dans les tiroirs de l’université au lieu d’être utilisés par les chefs d’entreprise. L’université qui met annuellement sur le marché un grand nombre de diplômés est tenue de prendre compte des besoins économiques de la région pour que les jeunes ne restent plus au chômage une fois leur diplôme en poche.
Chaque étudiant devrait préparer son projet d’entreprise alors qu’il suit encore ses cours pour pouvoir monter facilement son entreprise.
Il peut recourir, plus tard, au pôle technologique pour fignoler son projet et réunir toutes les chances de succès de son côté. Il est alors en mesure d’utiliser les différents équipements techniques —qui doivent être disponibles en quantités suffisantes— pour pouvoir faire les essais dans le but de fabriquer des produits de qualité et innovants destinés à la commercialisation. Le diplômé du supérieur peut bénéficier aussi des services fournis par le centre d’affaires pour mieux mettre son projet sur le rail. Ainsi, un accompagnement est proposé à l’intéressé depuis l’idée du projet jusqu’à la présentation de la demande de financement aux banques. Des correctifs pourraient être apportés au projet pour garantir sa rentabilité et sa pérennité.
Depuis l’idée du projet jusqu’à sa concrétisation, un délai assez long doit être supporté par le promoteur qui est aussi appelé à investir, même si plusieurs étudiants des régions intérieures manquent de ressources et n’ont pas accès au crédit à ce stade. D’où l’importance de l’implication de l’Etat, des hommes d’affaires et des chefs d’entreprise déjà en exercice dans la réussite des nouveaux projets, eux qui peuvent fournir l’appui matériel nécessaire à ces jeunes promoteurs pour développer davantage le tissu industriel et commercial. Chaque homme d’affaires peut parrainer, à titre d’exemple, une dizaine de jeunes diplômés dans le cadre d’une cérémonie organisée chaque fin d’année dans l’université, pour que ces derniers puissent préparer le lancement de leurs projets sans souci matériel. C’est que certaines dépenses sont nécessaires dans le cadre de la préparation du projet et avant même de déposer le dossier de demande de financement à la banque. Le manque ou l’absence d’un petit fonds de roulement peut empêcher le lancement ou le report, voire l’abandon du projet.
                                        La Presse

Les investisseurs italiens toujours intéressés par la Tunisie

TUNIS (TAP) - Une journée de partenariat tuniso-italienne a été organisée, jeudi, à Tunis, par la Chambre tuniso-italienne de commerce et d'industrie (CTICI) avec le concours de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA).
Cette journée s'inscrit dans le cadre de la mission commerciale et scientifique qu'effectue actuellement en Tunisie (1-2 décembre 2011), une délégation d'entreprises calabraises (sud-ouest de l'Italie), composée de 12 entreprises opérant dans les secteurs de l'agroalimentaire, des TIC, des matériaux de construction et de la recherche scientifique.
Elle a pour objectif de mieux faire connaître les opportunités d'affaires qu'offre la Tunisie postrévolution afin de consolider l'activité des entreprises italiennes déjà implantées en Tunisie et de rassurer les potentiels investisseurs italiens, quant au climat d'affaires qui prévaut actuellement dans le pays.
M. Noureddine Zekri, directeur général de l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (FIPA), a indiqué à la TAP, que la présence des entreprises italiennes sur le site Tunisie, malgré les événements survenus après la révolution, dénote du capital confiance dont jouit encore la Tunisie. Il a relevé, à ce propos, que 120 nouvelles entreprises italiennes ont été créées au cours de la période post-révolution, en plus de l'extension de 135 projets déjà existants.
Les efforts, a-t-il dit, devront être axés, en cette période, sur l'amélioration des conditions sécuritaires du pays, afin de réunir les meilleures conditions à même de garantir le bon déroulement des activités des entreprises implantées en Tunisie.
Plusieurs secteurs à forte capacité d'emploi des diplômés du supérieur sont à valoriser, selon le responsable. Il s'agit des secteurs des énergies renouvelables, de l'off shoring, de l'aéronautique, des services dédiés aux entreprises et de la recherche et développement, et ce, tout en veillant à consolider les activités qui présentent des avantages compétitifs pour la Tunisie (textile-habillement,cuir et chaussure, agroalimentaire….).
Dans son intervention, Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA, a souligné que la visite de cette délégation italienne témoigne de la solidité de la coopération tuniso-italienne et du potentiel d'opportunités offert aux entreprises tunisiennes et italiennes aussi bien sur leurs marchés respectifs que sur ceux tiers, notamment le marché Libyen.
Elle a affirmé que "les entreprises tunisiennes et leurs homologues italiennes, disposent de plusieurs atouts pour s'accompagner mutuellement en partenaires dans des activités à forte valeur ajoutée sur le marché Libyen".
Pour sa part, M. Néjib Karafi, secrétaire d'Etat auprès du ministre du développement régional, a souligné que cette rencontre bilatérale, qui intervient à un moment crucial de la vie politique de chacun des deux pays, va permettre aux investisseurs italiens de prendre connaissance d'une nouvelle Tunisie en Transition démocratique et capable de préparer son avenir avec détermination.
"Il est évident que nous préférons tous des moments plus stables pour faire des affaires, mais ce n'est pas à vous que j'apprendrai que les meilleures ouvertures se font par la capacité d'anticiper l'avenir", a-t-il avancé.
M. Pietro Benassi, ambassadeur d'Italie à Tunis, a fait état de la volonté des entreprises italiennes d'être présentes en Tunisie, relevant que la valeur des échanges commerciaux entre la Tunisie et la région italienne Calabre a triplé au cours de la période (Janvier-Juin 2011).
Il convient de rappeler que l'Italie est le 2ème partenaire de la Tunisie, après la France. Le nombre des entreprises italiennes implantées en Tunisie est de l'ordre de 740 dont 608 totalement exportatrices.

Une délégation de 20 entreprises de la Région Calabre à Tunis. Costruction de parcours de développement en la Méditerranée

Entreprises, associations de catégorie, organismes de recherche et universités calabraises rencontrent leurs homologues tunisiens les 01 et 02 décembre prochains au siège de l’UTICA, afin d’expérimenter des parcours durables de développement et capables d’engendrer des opportunités de croissance économique et culturelle pour la région Calabre.
Une session plénière institutionnelle se tiendra avant le début des rencontres d’affaires, prévus à 11h00. Les représentants institutionnels de la Région Calabre et les Institutions tunisiennes ouvriront la séance en donnant un aperçu sur la coopération tuniso-italienne et sur les relations industrielles, commerciales, scientifiques entre la Tunisie et la Région Calabre, ainsi sur les opportunités d’un partenariat durable et soutenable, tout en relevant l’importance du « Système Méditerranée », plusieurs fois évoqué et source de racines historiques et culturelles dans lequel la Région Calabre joue un rôle très important, vue que la Région est une zone d’une civilisation méditerranéenne très ancienne.
Le parterre de cette journée sera composé par les entreprises calabraises, 150 opérateurs tunisiens, les pôles Technologiques de la Tunisie, les Universités et Centres de Recherche. Le vendredi 02 décembre sont prévues les visites auprès des Technopoles et entreprises tunisiens des secteurs de référence : agroalimentaire, logistique, informatique, bâtiment, ameublement et maison, services.
L’événement, organisé par la Chambre Tuniso-Italienne de Commerce et d’Industrie (CTICI) et l’UTICA, Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec la Section Commerciale de l’Ambassade d’Italie en Tunisie, s’insère dans le cadre du Programme Calabria International, cadre unitaire de référence des stratégies d’internationalisation du « Système Calabria » et de la Mission Commerciale et Scientifique promue par la région Calabre, Délégation Programmes Spéciaux UE, Politiques Euro-méditerranéennes, Internationalisation, Coopération et Politique pour la Paix et Unioncamere Calabria – Desk Entreprises Europe Network.
www.made-in-tunisia.net

Tunisie - Une délégation d’entreprises italiennes de la Calabre à Tunis début décembre

Des entreprises, des associations de catégorie, des organismes de recherche et des universités calabraises rencontrent leurs homologues tunisiens les 1 et 2 décembre 2011 au siège de l’UTICA, afin d’expérimenter des parcours durables de développement et capables d’engendrer des opportunités de croissance économique et culturelle pour la région Calabre.
Une session plénière institutionnelle se tiendra avant le début des rencontres d’affaires. Les représentants institutionnels de la région Calabre et les institutions tunisiennes ouvriront la séance en donnant un aperçu sur la coopération tuniso-italienne et sur les relations industrielles, commerciales, scientifiques entre la Tunisie et la Région Calabre, ainsi sur les opportunités d’un partenariat durable et soutenable, tout en relevant l’importance du « système Méditerranée », plusieurs fois évoqué et source de racines historiques et culturelles dans lequel la région Calabre joue un rôle très important.
Le parterre de cette journée sera composé par les 20 entreprises calabraises, 150 opérateurs tunisiens, les pôles technologiques de la Tunisie, les universités et centres de recherche.
Le vendredi 2 décembre sont prévues les visites auprès des technopoles et entreprises tunisiens des secteurs de référence : agroalimentaire, logistique, informatique, bâtiment, ameublement et maison, services.
Notons que cet événement est organisé par la Chambre Tuniso-italienne de commerce et d’industrie (CTICI) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), en collaboration avec la section commerciale de l’ambassade d’Italie en Tunisie. Il s’insère dans le cadre du Programme Calabria International et de la mission commerciale et scientifique promue par la région Calabre.
www.businessnews.com.tn

Tunisie : Journée de partenariat tuniso-italienne

En marge de la visite d’une délégation d’une vingtaine d’entreprises italiennes de la région Calabre à Tunis, l’UTICA et la Chambre Tuniso-Italienne de Commerce et d’Industrie (CTICI) organisent, en collaboration avec la Section Commerciale de l’Ambassade d’Italie en Tunisie, une journée de partenariat, suivie de rencontres B-to-B entre les représentants de ces entreprises et leurs homologues tunisiens, et ce jeudi 01 décembre 2011 à partir de 9h00 au siège de l’UTICA.
www.africanmanager.com

vendredi 18 novembre 2011

Tunisie – 49 idées pour réduire la fracture entre la zone côtière et l’intérieur

Le ministère tunisien du développement régional vient de publier un Libre blanc, ensemble de
propositions pour remédier à la fracture économique et sociale entre les zones côtières, industrialisées
et touristiques, et les zones de l'intérieur du pays, oubliées du développement. Le Livre blanc du
développement régional sera remis au prochain gouvernement.
« La révolution du 14 janvier 2011 a projeté au premier plan la question des écarts de développement
entre les régions ». Abderrazak Zouari, ministre tunisien du développement régional, se veut sensible
à l'appel des habitants de l'intérieur du pays : il y répond en 49 propositions, dans un Livre blanc du
développement régional, qu'il publie quelques jours avant la formation d'un nouveau gouvernement
de transition, suite aux élections de l'Assemblée constituante du 23 octobre.
Au coeur de la démarche, un constat. « Durant plusieurs décennies, des régions entières de la Tunisie
ont été écartées du processus de développement national qui s’est construit essentiellement sur le
littoral, indique le ministre dans son introduction. Des territoires entiers de l’intérieur du pays sont
restés [...] condamnés à la stagnation ». Résultat: le gouvernorat – principale collectivité territoriale
en Tunisie - de Gafsa enregistrait fin 2010 le taux de chômage le plus élevé du pays avec 28,3%, soit
plus du double du taux national, alors estimé à 13%. Tataouine enregistrait un taux de chômage de
23,6%, et Kasserine, berceau de la révolution, de 20,7%.
Les disparités entre gouvernorats se confirment s'agissant du taux de chômage des diplômés : le
gouvernorat de Gafsa reste en dernière position avec 47,4%, soit près du double du taux national de
23,3%. Suivent Jendouba (40,1%), Sidi Bouzid (41,0%), Gabès (39,4%), Tataouine (39,1%) et
Kasserine (38,9%). Des écarts tout aussi sévères apparaissent quand on mesure le taux de pauvreté,
le taux d'analphabétisme, et même l'espérance de vie, en raison de structures éducatives et
hospitalières défaillantes.
Développer la démocratie locale
« Il faut élaborer une stratégie globale du développement régional », explique Hamza Lakhoua,
chargé de mission auprès du ministère du développement régional, qui a participé à la rédaction du
Livre blanc. Une vision qui manquait cruellement sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali. « Enl'absence de ministère du développement régional, l'administration se contentait de gérer un
ensemble de programmes particuliers et souvent ponctuels en faveur de telle ou telle région ».
Au coeur de la nouvelle stratégie: le redécoupage administratif du territoire en régions, gouvernorats
et municipalités. « Créons cinq ou six régions constituées de territoires complémentaires pour créer un
effet d'entraînement », propose Hamza Lakhoua. Une région pourrait ainsi se composer de
gouvernorats côtiers, intérieurs et frontaliers. Car, souligne l'introduction du Livre blanc, « les zones
intérieures du pays sont non seulement moins industrialisées, mais elles possèdent relativement moins
d’activités entraînantes capables de stimuler un processus de développement régional ».
Pour soutenir cette vision, le Livre blanc propose de développer la démocratie locale: les citoyens
choisiraient des responsables locaux qui devraient veiller à la réalisation du développement dans leur
région. « Le président de région, représentant de ses habitants et de ses intérêts, pourrait assister
aux conseils ministériels traitant de sa région, indique Hamza Lakhoua. Le conseil régional serait élu
au suffrage universel ». Le conseil de gouvernorat serait quant à lui élu au suffrage universel direct, et
son président, qui remplacerait le gouverneur actuel, nommé par le président de la République, serait
élu en son sein. Une approche qui mise sur la capacité et la responsabilité de chaque région
tunisienne à définir et à bâtir son propre développement économique et social. « Le développement
régional doit se faire dans un régime unitaire mais régionaliste », soulignait ainsi Abderrazak Zouari,
fin septembre à Tunis, lors du Forum annuel de l'Association tunisienne des grandes écoles (Atuge),
qui avait mis le thème du développement régional à l'honneur.
Des rééquilibrages à faire
Le Livre blanc recommande parallèlement le lancement d'un plan de rattrapage dans les zones en
retard. L'Etat devra remédier à un long délaissement. A son arrivée à la tête du nouveau ministère,
Abderrazak Zouari a constaté que 82% du budget 2011 destiné aux régions allait à la côte, contre
18% aux régions de l'intérieur. Une tendance corrigée en urgence par l'attribution à l'intérieur du pays
de 80% de la rallonge budgétaire décidée par le gouvernement de transition pour les régions, contre
20% à la côte, souligne Hamza Lakhoua. Objectif du rééquilibrage de la distribution des ressources:
renforcer l'attractivité de l'intérieur du pays, boudé par les investisseurs tunisiens comme étrangers.
Sur la période 1992-2010, les gouvernorats du littoral ont bénéficié des montants d'investissements
privés cumulés par habitant les plus élevés - 8672 dinars/habitant pour Monastir, 8189 dinars/habitant
pour Bizerte - tandis que celui de Sidi Bouzid ne bénéficiait que de 2758 dinars/habitant, et celui de
Gafsa de 2613 dinar/habitant. Le Livre blanc recommande de favoriser les incitations directes
(subvention et prime d'investissement) plutôt que les incitations indirectes (exonérations fiscales) et
d'inciter les promoteurs à investir en matière d'infrastructure dans les zones de développement
régional. A long terme, le ministère espère donner aux régions les moyens d'être compétitives entre
elles, et de développer leurs potentiels pour s'inscrire dans l'économie mondiale. « Nous souhaitons
que chacune fasse le maximum pour attirer les investisseurs », explique Hamza Lakhoua.www.maghrebemergent.info

Exportations vers l'UE du Textile-habillement La Tunisie devance le Maroc

Selon la dernière lettre de veille économique du Cercle euro-méditerranéen des dirigeants textilehabillement
(CEDITH) publié par le site investir-en-tunisie.net, les exportations tunisiennes
d’habillement vers l’UE se sont établies à 1,69 milliard d’euros, à fin août 201 contre 1,6 milliard au
cours de la même période de 2010.
De ce fait, la Tunisie devance le Maroc (3è fournisseur méditerranéen selon le site) dont les
exportations ont atteint 1,6 milliard d’euros contre 1,43 milliard pour les huit premiers mois de 2010.
“Sa part (du Maroc) dans les importations totales européennes stagne à 3,5 %”, écrit encore investiren-
tunisie.net.
La note du CEDITH précise que les exportations d'habillement de la Turquie se sont améliorées de
10,3% et sa part dans les importations totales est estimée à 12,6% à fin août 2011. La Tunisie,
second fournisseur méditerranéen de l'UE, selon la même source, a vu ses exportations évoluer de
+6% et sa part est de 3,7%.
Par rapport aux prix des vêtements importés par le marché européen, la situation varie selon les
principaux fournisseurs, souligne La note du CEDITH. Alors que certains comme ceux de la Tunisie et
du Maroc ont stagné, ceux d'autres fournisseurs se sont envolés: Turquie (+13,2 %), Bangladesh
(+23%), Inde (+21,3%), Pakistan (+21%) et de la Thaïlande.www.aufaitmaroc.com

BCT : les paramètres au rouge

Tunis (TAP)- Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), réuni, mercredi, à
Tunis, a passé en revue l’évolution de la situation économique nationale enregistrée au terme de la
première moitié du mois de novembre 2011, qui a été marquée par la poursuite d’un climat
d’attentisme après l’achèvement du processus électoral.
Sur le plan international, le Conseil a examiné les répercussions de la crise de la dette souveraine dans
les pays de la zone euro et ses retombées négatives sur les relations économiques avec la Tunisie.
Il a noté, à cet égard, la poursuite des pressions sur l’activité économique, notamment, la lenteur du
rythme de la croissance, le ralentissement des exportations, le recul des recettes touristiques et la
contraction de l’investissement tant intérieur qu’étranger.
Ces évolutions se sont traduites au niveau des paiements extérieurs par un accroissement du déficit
courant qui a atteint 5,7% du PIB à la fin du mois d’octobre de l’année en cours.
En conséquence, le niveau des réserves en devises a continué à diminuer novembre, atteignant
10,551 MD, soit 114 jours d’importation contre près de 5 mois au terme de l’année écoulée.
Sur le plan monétaire, la liquidité bancaire s’est resserrée davantage au mois de novembre, ce qui a
nécessité une intervention accrue de la Banque Centrale afin de permettre au système bancaire de
poursuivre le financement des entreprises comme le reflète la progression de 11,8% des concours à
l’économie durant les dix premiers mois de l’année alors que les dépôts auprès des banques n’ont
augmenté que de 3,6%. Aussi, le taux moyen du marché monétaire s’est-il situé à 3,25% au 13
novembre, contre 3,32% en octobre. Pour ce qui est de l’évolution des prix, le Conseil a enregistré,
depuis le mois d’août dernier, une accélération de l’inflation qui atteint 3,4% à la fin du mois d’octobre
2011 en raison, notamment, de la persistance des tensions sur les prix d’un certain nombre de
produits alimentaires.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux
d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie et a recommandé de suivre de près l’évolution de
la crise financière en Europe et son impact sur l’économie tunisienne surtout que plusieurs indicateurs
reflètent la fragilité de la situation économique. Ceci rend plus difficile la réalisation, en 2011, d’une
croissance positive dans un contexte où la marge d’intervention de la politique monétaire pour
appuyer l’activité économique est devenue limitée.

Tunisie: La crise de la zone euro ne sera pas sans effets sur l'économie tunisienne (OCE)

TUNIS (TAP) - "La crise économique de la zone euro aura certainement des retombées sur l'économie
tunisienne et sur nos échanges commerciaux avec les pays de l'UE", a estimé M. Lotfi Khedhir,
directeur de l'Observatoire du Commerce Extérieur (OCE) au ministère du Commerce et du Tourisme,
dans un entretien accordé à la TAP.
Les échanges commerciaux de la Tunisie dépendent à 80 pc de la demande européenne alors que les
entreprises off-shore installées dans le pays assurent 20 pc des emplois (environ 320 000 personnes).
La Banque Centrale Européenne (BCE) avait déjà révisé à la baisse, dans son rapport publié le 10
novembre 2011, la croissance économique dans la zone euro pour l'année 2011, à 1,5 pc contre des
prévisions initiales de 2 pc, ce qui se traduira, selon M. Khedir, par une baisse de la demande sur les
produits tunisiens.
La crise de la zone euro n'a pas épargné les principaux partenaires économiques de la Tunisie dont les
taux de croissance ont été revus à la baisse. Il s'agit notamment de la France, premier partenaire du
pays, dont le taux de croissance ne devrait pas dépasser 1,6 pc à la fin 2011, l'Italie (0,5 pc) et
l'Espagne (0,7 pc). L'Allemagne s'attend, au contraire, à un taux de croissance plus élevé de 2,9 pc.
Dans cette conjoncture, la croissance des exportations européennes ne dépassera pas, selon les
prévisions, 6,1 pc en 2011 et 3,4 pc en 2012. Pour les importations de la zone euro, leur croissance
est estimée à 4,8 pc, en 2011 et à 3 pc en 2012.
// Les éventuels impacts sur l'économie tunisienne//
Evoquant les répercussions éventuelles sur les échanges commerciaux entre la Tunisie et ses
partenaires de l'UE, M. Khedhir a souligné qu'"il faut s'attendre à tous les scénarios", d'autant plus
que les intentions concernant les grandes commandes ont sensiblement baissé.
En parallèle, le consommateur européen, touché par la crise, a changé de comportement et devenu
plus "prudent". Ceci explique la baisse du volume des ventes du commerce de détail, selon le rapport
de la Banque centrale européenne (mois de novembre).
Jusqu'à fin octobre 2011, les résultats du commerce extérieur en Tunisie ont fait ressortir une baisse
du rythme de croissance des exportations tunisiennes vers les pays de l'UE. Celles-ci sont passées de
20,9 pc au cours du premier semestre à 15 pc fin octobre. Les exportations nationales sur le marché
français ont chuté de 33,9 pc à 20,5 pc tandis que celles destinées au marché allemand sont passées
de 12,5 pc à 10,7 pc.
La baisse a été plus importante sur le marché espagnol, où nos ventes sont passées de 27,3 pc à 4,6
pc.
Alternatives pour faire face à la crise
Selon M. Khedir, la Tunisie devrait se tourner vers ses voisins pour faire face à cette crise et minimiser
les impacts sur son économie. A cet effet, elle devrait mieux exploiter sa proximité géographique pour
accroître et diversifier ses exportations vers les marchés maghrébins, notamment, celui libyen.
La Tunisie gagnerait, aussi, à renforcer ces liens avec les pays de l'Afrique sub-saharienne et à réviser
ses stratégies de positionnement sur ces marchés, a-t-il souligné, appelant également à tirer un
meilleur profit du Système Général de Préférences (SGP) adopté, récemment, par le Congres
américain, pour développer ses ventes sur les USA.
Le responsable a, aussi, recommandé d'encourager la consommation de produits locaux pour booster
l'activité économique et commerciale, mettant l'accent sur la nécessité d'améliorer, à cette fin, la
qualité de la production nationale.
Sur un autre plan, M. Khedhir a appelé à conférer davantage d'intérêt à la veille stratégique et à la
prospection de marchés. "Ces démarches aideront certainement à prendre les meilleures décisions au
moment opportun", a-t-il conclu.

Marchés des capitaux et nouveaux défis de l’économie tunisienne

C’est le thème du prochain congrès du Forex Club de Tunisie, le 3 décembre prochain à Tunis. Les
participants à cette rencontre, composés d’institutionnels, spécialistes des questions de finance et
autres Tunisiens exerçant à l’étranger, tenteront de répondre à la problématique suivant: “Comment
les marchés des capitaux pourront-ils contribuer à relever les défis majeurs du financement de
l’économie tunisienne et répondre à la demande des investisseurs et aux aspirations du peuple
tunisien?“, indique un communiqué.
Pour le président de l’association Forex Club de Tunisie, Houssein Mouelhi, le congrès de cette année
a deux objectifs «… entamer les réformes dont notre économie a fortement besoin, et permettre aux
Tunisiens à l’étranger de faire la connaissance de leurs confrères en Tunisie et de développer avec
eux des synergies utiles».
A noter que l’association Forex Club de Tunisie a été fondée par un comité de banquiers de la place
en 1975 et regroupe des cambistes et des cadres des directions des opérations internationales des
banques. Elle vise essentiellement à promouvoir, rationaliser et améliorer les techniques du métier de
cambiste. Parmi ses réalisation, l’introduction en Tunisie de la formation de l’International Cambist
Association à laquelle une cinquantaine cambistes et cadres des back-office des salles des marchés se
sont déjà vus décerner le diplôme de cette association, considéré comme un «passeport» pour les
marchés des capitaux internationaux.www.webmanagercenter.com

Des pistes pour relancer le développement régional en Tunisie

Mithak, une association de développement dont le siège est à Béja, a organisé, récemment, une
rencontre à la Maison de la Culture de Amdoun à laquelle ont assisté des personnes appartenant à
différentes catégories sociales et socioprofessionnelles : agriculteurs, fonctionnaires, commerçants,
lycéens et étudiants.
Le but de cette rencontre était de présenter les problématiques du développement économique dans
le gouvernorat de Béja et de proposer quelques solutions pour lever les contraintes l’entravant.
Trois présentations étaient au programme : une première sur la gestion des ressources naturelles
dans ledit gouvernorat, qui a mis l’accent sur le développement de secteurs alternatifs tels que l’écotourisme.
Une deuxième présentation a porté sur le développement agricole et régional et a démontré
la nécessité de lier les politiques de l’emploi à des secteurs économiques prioritaires et spécifiques. La
troisième, qui a recensé les terres domaniales présentes dans le gouvernorat de Béja, a proposé
d’allouer ces terres aux techniciens et jeunes diplômés de l’enseignement supérieur agricole dans
l’objectif de créer des emplois et, ceci, après avoir défini une superficie moyenne à attribuer.
La délégation de Amdoun est caractérisée par un relief accidenté, une pression démographique élevée
sur le foncier, des exploitations de petite taille très morcelées avec un parcellaire très dispersé et une
croissance démographique négative.
Le deuxième bassin laitier de Tunisie
Dans cette délégation, l’activité principale est l’agriculture ; il existe, une pluviométrie élevée et des
sols de bonne qualité. Un élevage bovin laitier de race importée et de race croisée, dont l’alimentation
est basée sur les fourrages verts et secs produits localement, et rentable, s’est développé dans la
cadre de la petite exploitation familiale, notamment grâce à l’installation de centres de saillie naturelle
et de centres de collecte de lait, après la mise en oeuvre de projets financés par la Banque Mondiale,
et aux incitations de l’Etat et politiques subséquentes de protection de la filière lait ; ces dernières ont
établi une taxe à l’importation de la poudre de lait, une subvention sur la collecte du lait et des
mesures d’encouragement pour la création de centres de collecte de lait privés. Ainsi, Amdoun est
devenu le deuxième bassin laitier de Tunisie, approvisionnant des industries laitières délocalisées par
rapport à la zone de production.
Malgré des perturbations causées par des joutes partisanes inopportunes, les questions soulevées
dans le débat qui a suivi les trois interventions ont fait ressortir trois éléments essentiels qui,
combinés, déterminent le développement économique et agricole de Amdoun, dépassent largement le
cadre de cette délégation et peuvent alimenter le débat national à mener sur le développement
régional.
Le morcellement des terres
Le premier élément est relatif à la contrainte principale entravant le développement agricole à
Amdoun qui est le morcellement des terres. La superficie des exploitations agricoles ne dépasse pas
dix hectares, et dans la plupart des cas, les exploitations sont constituées de plus de dix parcelles de
très petite superficie. Cet état de fait grève leur rentabilité notamment à cause des dépenses élevées
à engager pour la préparation du sol et provoque la dégradation et l’érosion des sols du fait du mode
d’héritage prédominant qui consiste à attribuer à chaque héritier des parcelles de largeur réduite,
orientées dans le sens de la pente et couvrant les étages agro-écologiques différenciés (plaine et
montagne). Un remembrement des terres agricoles est impératif pour sauvegarder le patrimoine
foncier et pour créer des exploitations viables, rentables et génératrices d’emploi. Ce remembrement
sera, relativement, aisé dans la délégation de Amdoun car les exploitations présentent les mêmes
caractéristiques, ont des niveaux de revenu comparables et les groupes sociaux présents sont
homogènes. Le remembrement peut être réalisé par zone agro-écologique en mettant en oeuvre des
mécanismes de compensation pour les exploitations qui bénéficieraient de parcelles dans la zone la
plus haute et la plus érodée.
Le vieillissement de la population rurale active
Le deuxième élément concerne le vieillissement de la population rurale active. Le solde migratoire et
la croissance démographique de la délégation de Amdoun sont négatifs. Les jeunes sont en train de
quitter massivement cette délégation et se désintéressent de plus en plus de l’activité agricole parce
que les ressources générées par les exploitations ne suffisent pas à assurer la survie des exploitants et
de leurs enfants notamment à cause du morcellement du foncier. Ils vont chercher des opportunités
d’emploi dans les grandes villes ou dans d’autres régions. Si les problèmes structurels de l’agriculture
que sont le morcellement du foncier et le manque de financement ne sont pas résolus, des
délégations entières à l’instar de celle de Amdoun, constituées d’exploitations familiales de petite
taille, vont se vider, à moyen terme, de leur force de travail et l’activité agricole va disparaître, malgré
l’existence de ressources en eau et en sol à exploiter.
L’inexistence de services de proximité
Les agriculteurs, commerçants, fonctionnaires présents dans la salle lors de cette rencontre ont
fortement insisté sur l’inexistence de services de proximité dans la délégation de Amdoun, et
notamment sur l’absence de recette fiscale. Cela semble anodin mais cet élément déterminant appelle
à une réflexion plus large sur le développement et ouvre la voie à un véritable débat sur le
développement local et la décentralisation.
L’absence de recette fiscale à Amdoun signifie que la population originaire de cette délégation va
payer ses impôts à Béja. Il n’y a pas de rentrées fiscales, gérées par une instance locale, qui
permettraient de financer des projets d’intérêt collectif ou de développement dans les secteurs de
l’agriculture, des travaux publics, de l’éducation…
Le nombre limité de banques dans le chef-lieu de la délégation freine l’épargne et les investissements
au niveau local dans l’ensemble des secteurs. Il est impératif que tous les acteurs privés et publics, à
l’instar de la Banque nationale agricole (Bna) qui possède une agence à Amdoun, contribuent au
développement local dans des zones marginales. Pour cela, autant les banques commerciales que les
banques étatiques doivent développer des produits financiers adaptés aux réalités et à l’activité
économique de ces zones.
Relancer une activité agricole rentable et productive dans les zones où il existe un potentiel et qui sera
la base du développement de petites industries alimentaires génératrices d’emploi au niveau local,
instaurer des instances locales chargées de gérer la fiscalité locale, mettre en oeuvre des projets
d’intérêt public prioritaires, et offrir des services de proximité étatiques et/ou privés indispensables au
financement et à la dynamisation de l’activité économique sont les points d’achoppement d’un
développement local et régional équilibré et équitable.www.kapitalis.com

L’ONTT dément l’annulation des réservations des touristes européens

Habib Ammar, directeur général de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) et Mohamed Ali
Toumi, président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), ont démenti
l’information qui circule depuis quelques jours relative à l’annulation des réservations effectuées par
des touristes européens qui programmaient de visiter la Tunisie.
Ce démenti intervient suite à la diffusion par plusieurs médias de l’information relative à l’annulation,
par les agences de voyages européennes, des réservations faites par des touristes européens qui
programmaient de visiter la Tunisie à l’occasion des fêtes de fin d’année et leur orientation vers la
Grèce.
Les médias ont expliqué cela par une tentative du G20 de Sauver l’économie de ce pays menacée
d’effondrement. En marge de sa participation à la session de formation internationale sur “les
politiques de consolidation du secteur touristique”, M. Ammar a mis l’accent, lundi, sur l’importance de
rassurer les professionnels du secteur, d’autant que les représentations de l’ONTT dans les capitales
européennes, ainsi que les grandes agences de voyage, notamment allemandes et françaises, ont
démenti ces informations.
Il a fait savoir que le secteur commence à connaître une certaine amélioration, comme l’indique le
recul de la baisse des entrées touristiques de 75% en début de l’année, à 33% actuellement.
Pour M.Toumi, le plus important aujourd’hui est de transmettre un message clair aux principaux
marchés émetteurs de touristes en les rassurant “que la victoire du mouvement Ennahdha aux
élections de l’Assemblée constituante ne touchera en aucun cas au tourisme tunisien, comme l’a
confirmé le parti à plusieurs reprises”.www.tixup.com

Economie tunisienne : Ennahdha veut revoir "le plan jasmin"

Ridha Saïdi, responsable du bureau économique d’Ennahdha, a indiqué que son parti allait revoir "le
plan jasmin" proposé par le gouvernement de transition et dont le coût est estimé à 125 milliards de
dinars sachant que 70% proviennent de l'épargne nationale et 30% des dettes extérieures. Le CPR,
pour sa part, refuse intégralement ce plan, précise-t-il.
M. Saïdi a déclaré qu’«on ne peut pas hypothéquer le pays et les générations futures». Ce que veut
modifier Ennahdha dans ce plan, c’est la partie relative aux dettes extérieures qui est excessive, selon
sa vision. «Nous payons autant pour la dette et l’intérêt de la dette : c’est beaucoup». La Grèce est
l’exemple vivant de ce qui peut arriver avec un fort endettement, poursuit-il.
Dans son plan économique, Ennahdha favorise, plutôt, les apports intérieurs du pays notamment
l’épargne nationale outre (avec une moindre importance) les apports extérieurs des IDE. Le parti veut
recourir, en dernier lieu, à l’emprunt surtout que pour l’instant la Tunisie ne fait pas l’unanimité chez
les agences de notation qui ont revu ses notes à la baisse. De ce fait, quand la Tunisie recourt au
marché international pour emprunter et vu qu’elle représente un financement risqué (à cause de ces
notations), le taux d’intérêt devient plus élevé.www.businessnews.com.tn

Pour une meilleure coopération université-entreprise en Tunisie

Ce forum, organisé dans le cadre de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat et du programme
d’appui à la Qualité, s’inscrit dans le cadre de la réforme prévue au niveau du système éducatif en
général et de l’enseignement supérieur en particulier. Ses travaux porteront sur l’impératif de favoriser
la synergie entre l’université et son environnement économique.
«En effet, les universités ont plus que jamais besoin de s’ouvrir sur leur environnement socioéconomique
à travers des échanges soit avec d’autres établissements nationaux ou internationaux soit
avec les entreprises privées ou publiques. Ces échanges permettent de suivre de près l’évolution de
l’environnement et de rester cohérent avec les nouvelles exigences du marché de l’emploi», lit-on
dans la note de présentation du forum. On annonce la participation de Yazid Skandrani, Pdg de Seca,
Slim Khalbous, directeur de l’Ihec Carthage, Tahar Abdessalem, professeur à l’Ecole polytechnique de
Tunisie, Najla Romdhane, chargée de mission cabinet du ministre, coordinatrice du projet d’Appui à la
réforme de l’enseignement supérieur, Slim Zghal, DG Altea Packaging, Houssein Mouelhi, DG Amen
Bank, Adel Grar, Pdg Amen Invest et Président de l’Aib, Nourredine Jellali, directeur de la Rénovation
des programmes et de la Pédagogie au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Chedly Souga, secrétaire général du Syndicat des établissements de l’Université de
Carthage, Sana Ghenima, Pdg Sanabyl, Marjène Gana, directeur de l’Institut supérieur de commerce
et de comptabilité de Bizerte, Dhafer Ayari, président Junior Entreprise à l’Ihec Carthage, Mahmoud
Ben Brahem, Club des Futurs Entrepreneurs de l’Insat, Douja Gharbi, Pdg Royal Tapis et viceprésidente
de Connect, Naoufel Ben Rayana, DG Express FM, Maher Ben Salem, gérant Benka-Kee
Job, Holger Kuhle, responsable de la composante entrepreneuriat Giz, et Khaled Elloumi, responsable
du Centre d’Innovation et de Développement.www.kapitalis.com

mardi 26 juillet 2011

La BEI finance une usine d'engrais à Mdhila

TUNISIE / EUROPE. Philippe de Fontaine Vive, vice président de la Banque européenne d'investissement (BEI) et Abdelhamid Triki, ministre tunisien de la Planification et de coopération internationale, ont signé mardi 12 juillet 2011 à Bruxelles un prêt pour la construction d'une usine d'engrais.

Ce prêt d'un montant de 140 M€ accordé sur quinze ans à 3,5% en taux fixe avec trois ans de grâce, concerne la construction d'une nouvelle usine qui viendra s'intégrer à un complexe déjà existant à Mdhila dans le gouvernorat de Gafsa, au centre du pays. L'investissement total s'élève à 281 M€, le solde est apporté sur fonds propres par le Groupe chimique tunisien (GCT), quatrième producteur mondial de phosphates.

L'usine pourra à la fois produire de l'acide sulfurique (avec une capacité de 600 Kt/an) et phosphorique (capacité de 200 Kt/an). Elle renforcera non seulement la production de l'usine d'engrais triple superphosphate (TSP) existante mais assurera aussi une meilleure flexibilité.en permettant d'ajuster la production en fonction de la demande sur le marché entre les deux produits.

Cette ville de 12 000 habitants s'est dévelopée depuis le début du XX e siècle grâce à l'industrie du phosphate. La compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) y exploite déjà des mines à ciel ouvert. La région reste fortement touchée par le chômage et le chantier va embaucher 1 400 personnes. A terme, l'usine emploiera 400 salariés.

Après avoir paraphé le 24 juin 2011 un engagement de 163 M€ pour le développement économique, l'emploi et la modernisation routière, la BEI prévoit de signer au moins deux autres contrats de prêts avec l'Etat tunisien d'ici à la fin de l'année 2011. "Nous devrions atteindre en 2011 les 600 M€ de prêts avec la Tunisie" révèle Philippe de Fontaine Vive. Abdelhamid Triki affirme espérer "au moins la même enveloppe en 2012.".

La Tunisie a une dette de 1,8 mrd€ vis à vis de la BEI sur des engagements de 4,95 mrds€ depuis 1979. "La Tunisie n'a jamais eu la moindre difficulté de remboursement. Elle pourrait être comparée aux meilleurs pays européens" précise Philippe de Fontaine Vive.

Source: econostrum

Les Qataris réinvestissent en Tunisie

 « En coordination avec les structures officielles tunisiennes, le Conseil des hommes d’affaires tunisiens au Qatar a mis au point un programme d’action tendant à réactiver les stratégies de partenariat arrêtées. Il s’agit, entre autres, de certains projets que les Qataris se proposent de réaliser en Tunisie », a annoncé M. Noureddine Zekri, président du Conseil.

Parmi ces projet : un complexe touristique à Tozeur, une raffinerie à Skhira, un projet touristique à la gare ferroviaire de Sousse, la mise en valeur du lac Ben Ghayadha à Mahdia et la création d’un pôle technologique à Tunis.
« En attendant, a ajouté M. Zekri, le Conseil va organiser dans les prochains mois une semaine tunisienne au Qatar. L’objectif est de faire connaître les produits tunisiens en vue de mieux les écouler dans ce pays. Cette semaine sera suivie par une visite, en Tunisie, d’hommes d’affaires qataris dans le but d’identifier de nouvelles opportunités d’investissement dans le pays ».
Notons que le Conseil a tenu, début juillet à Doha, son assemblée constitutive à laquelle ont pris part des représentants de l’ambassade de Tunisie, à Doha, plusieurs hôtes d’honneur et compétences tunisiennes au Qatar. Les travaux de cette assemblée ont été couronnés par l’élection de M. Noureddine Zekri, président du Conseil.
Ce Conseil œuvre, de concert avec la centrale patronale tunisienne (UTICA) et la chambre qatarie de commerce et d’industrie, aux fins d’attirer des investissements directs qataris en Tunisie, de booster les affaires entre les secteurs privés des deux pays et d’accroître le volume des échanges commerciaux.
La nouvelle structure a, aussi, pour mission de recenser les compétences tunisiennes susceptibles de participer à l’effort de développement au Qatar, de promouvoir l’embauche du maximum d’entre elles, notamment des diplômés du supérieur dans les divers domaines, et de dynamiser les conventions conclues lors de la dernière session de la Haute commission mixte, tenue au mois de décembre 2010.

vendredi 1 juillet 2011

Eau dans la constitution: Un groupe d'expert plaide pour une gestion démocratique de l'eau en Tunisie


TUNISIE. Ressourcer la nouvelle constitution tunisienne, telle est la mission d'un groupe d'experts indépendants "Eau dans la constitution". Le groupe vient de lancer un manifeste pour l’inclusion des principes de gestion durable et démocratique de l’eau dans la prochaine constitution du pays.

Pour le groupe d'experts, l'inscription de la cause environnementale dans la nouvelle Constitution s'avère être une priorité qui repose sur trois principes énoncés dans le manifeste : " l’eau est un patrimoine de notre nation, chaque citoyen doit le protéger et le léguer aux prochaines générations, l‘État garantit le droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous les Tunisiens."

Les enjeux pour le groupe sont immenses."Notre pays se caractérise par des ressources en eau fragiles et rares, qui supportent des pressions de plus en plus fortes de la part des différents secteurs socio-économiques (eau potable, agriculture, industrie, tourisme, etc.), ainsi que des dégradations et des gaspillages.".

De plus, selon, AllAfrica.com, en 2030, "la Tunisie sera déficitaire en eau, ce qui nous mettra face à des alternatives coûteuses dont l'importation d'eau (...). Face à une telle situation, et à défaut d'information environnementale, la société tunisienne continue à consommer de l'eau d'une manière irrationnelle. Le secteur agricole consomme, à lui seul, 85% des ressources hydriques"

"Ecologiser le politique"

Le groupe d'experts appelle à la garantie du droit à l'information environnementale, à la participation dans les projets et programmes environnementaux et à l'énonciation des droits dans la Constitution: "l’État doit se porter garant des droits humains dans leur conception universelle. C’est pourquoi, il convient aujourd'hui de tenir compte de l’évolution du droit international, et d’intégrer le droit d’accès à l’eau de qualité et à l'assainissement comme un droit humain fondamental de tout citoyen."

De manière plus précise, le groupe souhaite que le code des eaux, en plus de réglementer l'utilisation de cette ressource sur tout le territoire, permette de préciser "la responsabilité de chaque Tunisien dans sa préservation (...) dès lors, des mesures précises et effectives seront nécessaires pour améliorer la gestion durable de ce patrimoine".

Le groupe, par le biais de plusieurs canneaux de communication (page Facebook: "Eau, notre responsabilité collective", blog), tentera d'influencer la prochaine Assemblée Constituante et qui aura pour mission la rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, venant remplacer celle de 1959. 
Source: econostrum

Tunisie : Une enveloppe supplémentaire de 120 MDT pour les régions intérieures

Le représentant du ministère du développement régional a indiqué lors de la rencontre périodique de la cellule de la communication  du premier ministère à Tunis,  que  le ministère a indiqué que 120 millions de dinars ont été distribués au profit de régions intérieures, soit 45 % de la somme total  de  251.3 millions dinars, consacré au développement régional.

Source: African Manager

Tunisie : Un milliard de dollars pour garantir les IDE dans les pays MENA

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution membre du Groupe de la Banque mondiale, annonce qu’elle va mobiliser 1 milliard de dollars de capacité d’assurance pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord afin de retenir et d’encourager l’investissement direct étranger dans la région.  L’Agence a également déclaré intensifier ses efforts de communication à l’adresse des investisseurs, des prêteurs et des gouvernements dans le monde entier pour faire connaître ses activités dans la région et partager l’expérience mondiale qu’elle a acquise dans la gestion des risques politiques ou non commerciaux.
Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont plus que jamais besoin d’investissements capables de créer des emplois et des opportunités. L’assurance-risque politique de la MIGA constitue un instrument de gestion important des risques non commerciaux pour les investisseurs qui hésitent à maintenir des investissements existants ou envisagent d’investir dans la région. 
Dans le but  de consolider les gains de développement, la MIGA collabore avec la Banque mondiale, la Société financière internationale et d’autres partenaires régionaux pour conjuguer ensemble leurs ressources destinées à ces pays. « Les efforts de la MIGA comprennent des entretiens avec le secteur privé, les ministères des gouvernements de la région et des entreprises publiques pour mieux comprendre les besoins de leurs projets prioritaires »,  déclare Elena Palei, une souscriptrice senior de la MIGA qui est actuellement dans la région pour des entretiens en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie.  Elle fait observer la flexibilité des produits de la MIGA, notamment leur capacité de garantir des projets dans le cadre de structures de financement islamiques, ce qui est particulièrement pertinent pour les financiers de la région. 
« Rétablir la confiance des investisseurs est crucial pour le développement économique et social du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à moyen et à long terme,  fait remarquer  Izumi Kobayashi, vice-présidente exécutive de la MIGA. « L’IDE peut stimuler la croissance et contribuer à l’indispensable création d’emplois— un problème particulièrement aigu dans la région. »
« Nous sommes tenus en vertu de notre mission d’aide au développement de soutenir l’investissement là où il est le plus nécessaire et de combler les lacunes du marché », poursuit-elle. « C’est précisément pour cela que la MIGA intervient pour la région à ce moment crucial. »

Source: Arican Manager

Tourisme: Google offre ses services à la Tunisie


Dans sa quête de relance économique, la Tunisie pourrait avoir trouvé un allié de poids en la personne de l'entreprise Google. Le géant américain compte préparer un plan d'action afin de redorer le blason numérique de la marque « Tunisie ». Premier objectif visé : le tourisme.
« Vos infrastructures sont meilleures que celles du Caire. Vos hôtels ont une bonne qualité de services. Paradoxalement, j’ai constaté qu’ils étaient tous vides. » Le constat de Wael Fakharany, directeur régional de Google pour l’Afrique du Nord, est dur et sans ambiguïté.
Dans une interview accordée à la radio tunisienne Express FM le mardi 21 juin, il expose l'une des raisons des difficultés de l'hôtellerie tunisienne. Selon lui, « l’image de la Tunisie n’est pas bien promue dans les résultats de recherche. » Autrement dit, le pays souffre d’une mauvaise « e-reputation », alors que le moteur de recherche américain enregistre chaque semaine pas moins de 100 000 recherches corespondant à « voyage en Tunisie », dont 44% proviennent de la France, 25% de la Grande Bretagne, 15% de l’Allemagne et 9% de la Pologne.
Google VRP
Suivons le guide. Sur Google, la requête « Travel to tunisia » (« voyager en Tunisie », en français) affiche la bagatelle de 204 millions de résultats. Cependant, rien de bien « sexy » en première page : comparateur de prix, guide de voyages ou encore portail du tourisme tunisien. On cherche l'hôtel de luxe, la ballade dans le désert, le charme de Tunis... bref le « rêve » tunisien.
« Ce qui manque au tourisme tunisien c’est la commercialisation. Internet peut jouer un rôle important pour cela », explique Wael Fakharani. Internet et... Google dont le pouvoir de promotion numérique n'a pas d'égal. L'idée est simple : propulser des sites d'hôtels, d'agences de voyages, ou des offres « packagées » en tête de gondole pour attirer le client « du Nord » qui réserve toujours davantage ses vacances par Internet... Et veut avoir le sentiment de bénéficier d'un séjour d'exception en dehors du tourisme de masse.
Marché gagnant-gagnant ?
Selon des chiffres de 2008, 1,4 millions de Français ont pris leurs vacances en Tunisie, soit, pour une dépense moyenne de 260 euros, une manne financière s'élevant à plus de 360 millions d'euros pour le seul tourisme français. Sans compter donc les Allemands (environ 500 000 touristes), Italiens (450 000), Britanniques (250 000), ou Polonais (200 000).
Google peut sans aucun doute contribuer à la reprise du secteur touristique tunisien. Plus de la moitié (51%) des Français partis en vacances en 2009 ont préparé leur voyage par Internet. Et le chiffre ne cesse d'augmenter concernant les séjours à l'étranger.
La Tunisie a donc tout intérêt à miser sur un « branding » numérique, même si la campagne virtuelle « I love Tunisia » lancée en février n'a que peu prouvé son efficacité. De l'aveu de René-Marc Chikli, président de l'association des Tour Opérateurs français, interrogé par Les Echos, l'activité dans les agences de voyage depuis mai reste « très molle ». L'enjeu est donc de taille pour Tunis... mais aussi, bien-sûr, pour Google qui a noté un attrait certain des Tunisiens, environ 50%, pour l'utilisation de son moteur de recherche.

lundi 18 avril 2011

Tunisie / TEXMED 2011 : 90 professionnels répondent déjà à l’appel

Un total de 90 professionnels a confirmé la participation à la 12ème édition du Salon Euro-méditerranéen de l'habillement "TEXMED TUNISIA 2011" qui se tiendra, du 08 au 10 juin prochain, à Tunis, selon des informations publiées par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX).
Une campagne promotionnelle avait été organisée par le centre en vue de présenter le salon, notamment au cours des rencontres professionnelles, tenues à Milan et en Bologne (Italie), à Paris et au Royaume Uni et auxquelles la Tunisie a participé.
Le CEPEX a conclu un accord avec deux experts locaux afin de promouvoir le salon et d'attirer les exposants.
Le salon qui repose sur un concept euro-méditerranéen, se positionne, aujourd'hui, comme un point de ralliement des professionnels du textile-habillement du bassin Euromed pour regrouper annuellement près de 300 exposants de la zone et plus de 3000 visiteurs internationaux.
La nouvelle édition de TEXMED Tunisia vise à stimuler les synergies, favoriser le partenariat gagnant-gagnant, apporter une réponse de choix pour le sourcing de proximité et à impulser la compétitivité durant cette période au cours de laquelle le secteur est confronté à plusieurs difficultés.
Ainsi le secteur a enregistré une régression au cours du premier trimestre de 2011 suite aux évènements que le pays a traversés et aux protestations et revendications sociales, et ce en dépit de l'amélioration de la contribution du secteur au commerce extérieur.
Selon la lettre économique du Centre Technique du Textile (CETTEX) pour le mois de mars 2011, les exportations du secteur ont affiché, durant le mois de février 2011, une croissance de +8,67% pour un montant de 441 millions de dinars et de +9,9% pour ce qui est des importations, soit 272 millions de dinars.
Toujours selon la publication du centre, ces résultats ne dénotent pas d'une véritable relance du secteur, en raison des retards de livraison accumulés au cours du mois de janvier 2011, lesquels ont été récupérés sur les semaines suivantes.

Tunisie : Prêt de 500 $ millions de la Banque mondiale

La Banque mondiale travaille avec la Tunisie sur 500 millions de dollars à titre de soutien financier qui pourrait générer des fonds supplémentaires de l’ordre de 700 millions auprès d'autres donateurs, a annoncé, mardi, Robert Zoellick, président la Banque mondiale.
Cité par l’agence Reuters, Zoellick a précisé que ces concours financiers serviront à soutenir les réformes destinées à accroître la transparence, à améliorer les prestations de services et à créer des emplois.
"Les réformes se concentreront sur la liberté d'association, l'accès à l'information, la transparence dans les marchés publics, la participation aux prestations de services et le recyclage des employés en chômage," a indiqué Zoellick lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.
Les troubles au Moyen-Orient et Afrique du Nord figureront en bonne place dans les discussions qui auront lieu cette semaine à Washington à l’occasion des réunions semi-annuelles de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Zoellick a annoncé qu'il se rendra en Tunisie en mai pour voir comment la Banque mondiale peut aider encore plus le pays dont le ministre des Finances Jalloul Ayed, a déclaré vendredi attendre peu de croissance économique cette année alors que la Tunisie a besoin de 4 milliards de dollars en prêts de l'étranger pour se remettre d'une forte baisse du tourisme et des investissements directs étrangers.

vendredi 18 mars 2011

Il était une fois en Tunisie…une Révolution différente !


Malgré les grandes manifestations que vivent les pays arabes dans cette période de crise, la situation de la Tunisie est toute différente ; les déprédations ont été mineures et la sécurité est « presque » partout rétablie.
Selon « valeursactuelles.com », la Révolution du 14 janvier a causé un ralentissement de l’activité, tension sociale, instabilité politique… Malgré tout, les entreprises françaises sont encore présentes en Tunisie.
En fait, certaines entreprises françaises voient leur chiffre d’affaires directement affecté par le ralentissement de l’activité économique : les touristes ont choisi d’autres plages pour parfaire leur bronzage, laissant les hôtels vides. Les donneurs d’ordres, dans l’automobile et le textile, ont vite fait de se tourner vers d’autres fournisseurs si les livraisons sont ralenties ou entravées. Cependant, « ils reviendront, car ces ateliers sont efficaces, notamment en matière de contrôle-qualité. Mais en attendant… », rapporte la même source.
D’un autre coté, à l’ère de Ben Ali, certaines entreprises françaises sont touchées dans leur organisation capitalistique ; elles ont été obligées d’avoir un partenaire tunisien. Aujourd’hui nationalisée de fait, cette part de capital restera-t-elle entre les mains de l’État tunisien ? Sera-t-elle revendue ? On n’en sait encore rien.
En effet, demain, ce sont d’autres problèmes qui se profilent, et ils pèsent d’autant plus lourd que les entreprises françaises sont nombreuses ; sur le pourtour méditerranéen, 3 000 sociétés françaises emploient environ 300 000 salariés. Les financements bancaires français y atteindraient la somme de 36 milliards d’euros, et les projets foisonnent.
C’est pour ces raisons, l’œil fixé sur les courbes avantageuses des économies maghrébines, que Pierre Lellouche, secrétaire d’État au Commerce extérieur, en devient presque lyrique : « Restez pour aider les peuples qui ont conquis leur liberté, et restez pour continuer à faire de bonnes affaires », s’écrie-t-il, s’adressant aux entreprises françaises.
Par ailleurs, lors de sa visite à Paris la semaine dernière, Mehdi Houas, ministre tunisien du Commerce et du Tourisme, s’est montré tout aussi encourageant: « Nous sommes maintenant dans un État de droit, les entreprises vont pouvoir construire avec plus de sérénité… »

Meriem.KH

Tunisie : Le secteur ICC maintient le cap


Le secteur du cuir et de la chaussure a pu maintenir le cap et retrouver son chemin avec des réalisations performantes en dépit des perturbations survenus ces deux derniers mois suite à la Révolution. Ces nouvelles rassurantes proviennent du centre national de cuir et de la chaussure qui a publié sa lettre économique du commerce extérieur pour le mois de février 2011.
Avec 159,4 MDT à l’exportation et 81,6 MDT à l’importation, la balance commerciale du secteur ICC affiche au terme des 2 premiers mois 2011 un taux de couverture des exportations par les importations de 195,3 %. Par ailleurs, grâce aux exportations de chaussures complètes et tiges de chaussures, le solde commercial a atteint 77,8 MDT, alors que les filières cuirs, peaux, pelleterie et accessoires et composants ont enregistré respectivement des soldes négatifs de -37,7 MDT et -15 MDT.
Au cours des mois de janvier et février 2011, les exportations du secteur ont atteint 159,4MDT. A elle seule, la filière chaussures complètes a participé à hauteur de 62,4 % des exportations globales soit 99,5 MDT. Suivent les tiges avec 31,3 MDT soit 19,6 % du total des exportations, les sacs à main avec une part de 4,8 % et une valeur de 7,7 MDT, et les cuirs peaux et articles de pelleterie avec un montant de 7,1 MDT soit 4,5 %. Ces quatre produits dominent les exportations du secteur, avec 91,3 % des exportations globales.
Les importations ont enregistré une très légère hausse de 0,7 % par rapport à 2010 pour passer de 81 MDT à 81,6 MDT.
Les produits de base importés sont les cuirs, peaux, pelleterie, accessoires, composants et tiges de chaussures. L’importation de ces produits représente 91 % des importations globales du secteur, soit respectivement 44,8 MDT, 17 MDT, et 12,5 MDT. Viennent tout juste derrière les autres ouvrages en cuir avec 2,9 MDT et les chaussures complètes avec 2 MDT.

Khadija Taboubi

lundi 14 mars 2011

Tunisia IT annonce la 3ème édition de « MobileExpo 2011

Fort de son expérience dans l’organisation des événements professionnels en Tunisie, Tunisia IT organise les 4 et 5 Mai 2011, au Pôle Technologique El Ghazala, le 3ème Salon Professionnel des Technologies & des solutions de la Mobilité en Tunisie, « MobileExpo 2011 ».
Mobile Expo est l’unique manifestation en Tunisie qui offre l’opportunité de regrouper les principaux opérateurs mobiles, fournisseurs et propriétaires de contenu mobile. Ce rendez-vous incontournable sera également l'occasion pour les participants de s'ouvrir sur les dernières nouveautés enregistrées dans le domaine des technologies de la mobilité en Tunisie notamment dans les domaines de la Téléphonie, multimédia, monétique, e-banking, marketing mobile, m-commerce, réseau, bureau mobile, les terminaux mobiles, les applications mobiles…
Cette manifestation, qui sera organisée durant deux jours, regroupera des sociétés tunisiennes et internationales œuvrant dans le secteur des technologies mobiles. Une soixantaine d’exposants et 2000 visiteurs prévus.

mercredi 9 mars 2011

Tunisie : Merck Serono maintient ses plans de développement


Merck Serono,  la division biopharmaceutique du groupe Allemand Merck KGA, leader au Maghreb dans  nombre de domaines thérapeutiques spécialisés est actuellement le seul dans le secteur ayant décidé d’installer en Tunisie une filiale régionale pour gérer ses activités sur plus de 30 pays en Afrique.
 Il vient d’annoncer  la poursuite de son engagement pour l’année 2011 notamment en faveur du développement de la formation professionnelle, de l’éducation et du transfert de compétences à travers son programme « Excellence Academy ».
Initiée en Tunisie dans le domaine de la fertilité, cette plate-forme d’apprentissage unique offre des modules théoriques et des stages pratiques aux gynécologues et professionnels de la santé impliqués dans le traitement de l’infertilité. Cette année, l’ouverture des sessions 2011 a donné la priorité à la zone sud de la Tunisie afin d’encourager le partage des connaissances et renforcer le réseau des jeunes gynécologues souhaitant développer leurs compétences et maitriser les nouvelles techniques. Près de 40 spécialistes de cette région se sont donnés rendez-vous à Sfax les 4 et 5 mars 2011 pour rencontrer d’éminents professionnels autour d’une session traitant de la stimulation ovarienne, du protocole de fécondation ainsi que de l’infertilité masculine, une thématique encore sensible.
 « Avec un budget annuel de plus d’un milliard d’euros consacré à la Recherche et Développement, nous sommes conscients que le domaine médical nécessite une continuité dans ses activités. Nous sommes heureux de constater les remontées positives des gynécologues, favorables à la reprise des sessions du programme Excellence Academy Fertility. Cela soutient notre engagement pour développer le réseau d’alliance et garantir un flux constant d’innovation dans le traitement de l’infertilité en Tunisie » a déclaré le Dr. Karim Ben Dhaou, Directeur Général de Merck Africa.
 Le transfert de compétences reste un élément essentiel de la politique de la société qui continue de renforcer ses partenariats avec les sociétés savantes, les centres indépendants et les institutions scientifiques.
Source : african manager

Tunisie: Un changement d’échelle dans les investissements dédiés à la maîtrise de l’énergie


Dans le cadre du renforcement de la coopération entre la France et la Tunisie, exprimé par Nathalie Koscuisko-Morizet, Ministre de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement lors de son déplacement les 6 et 7 mars, Philippe Van De Maele, Président de l’ADEME, renouvelle le partenariat qui lie depuis 2003, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie à son homologue tunisien, l’ANME en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique.
Dans le prolongement des actions menées jusqu'à présent, le nouveau mémorandum de coopération permettra d’accompagner, avec l’Agence Française de Développement notamment, un changement d’échelle dans les investissements dédiés à la maîtrise de l’énergie à l’horizon 2030 et ce, afin d’atteindre les objectifs que la Tunisie s’est fixés.
Ce partenariat porte essentiellement sur le renforcement des capacités de l’agence tunisienne de l’énergie, l’ANME, assortie d’applications pilotes, dans de différents domaines tels que la promotion de l’efficacité énergétique à travers la mise en place d’un label de performance énergétique des bâtiments, un secteur qui représente 49 % de la consommation d’énergie finale, l'optimisation de la consommation d’énergie dans le trafic de marchandises, comme dans le transport maritime et l’actualisation des indicateurs d’efficacité énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre à l’échelle nationale et par secteur.
Dans ce cadre, il s’agit notamment d’intensifier l’essor des énergies renouvelable pour passer d’un parc de 123 000 m² en 2004 à 740 000 m² en 2012 - en appui à la mise en oeuvre du plan solaire tunisien, au travers, notamment, la certification des chauffe eau solaires, l’application du dispositif de « garantie de résultat solaire », la réalisation de guides pratiques ou encore la formation d’experts, ainsi que la promotion de projets pilotes tels que des opérations collectives de climatisation/chauffage/eau chaude sanitaire solaires dans des établissements hôteliers, en particulier sur l’île de Djerba.
Finalement ce projet tend à améliorer l’information et la communication via le développement des « Points d’Information sur la Maîtrise de l’Energie » (PIME) ; près de 100 PIME ont déjà été créés au sein des agences locales de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), afin de sensibiliser le public et de relayer les campagnes d’information de l’ANME. Il s’agit d’une adaptation des « Espaces Info->Energie » mis en place en France par l’ADEME.

Bientôt, un nouveau projet d'écotourisme dans le sud tunisien


« Les tunisiens ont besoin des français, notamment après la crise qu’a connue le pays depuis plus de deux mois », a déclaré au « aisnenouvelle.fr » le Chaunois Gérard Culpin, qui a vécu la révolution tunisienne sur place.
Selon lui, le meilleur moyen d'aider la Tunisie c'est l’investissement. Dans ce cadre, il a exprimé son intention d'ouvrir un bureau de service touristique dans les régions sud du pays (Kairouan et Tozeur), outre Marrakech et Ouarzazat au Maroc. Il s'apprêtait à lancer son agence qui s'articule autour d'une nouvelle manière de voyager (l'écotourisme, le tourisme solidaire ou équitable) dans le sud de la Tunisie quand il a subi l'onde de choc de la révolution.
Il s'explique « je préfère le terme voyageurs aux touristes car il s'agit de proposer une alternative au tourisme de base, balnéaire, de sortir des grands axes classiques pour se rapprocher des habitants. Ce qui permet de mieux comprendre leur mode de vie… ».
« Bref, mon projet a donc été stoppé par les événements, j'ai connu les foyers de contestation au plus fort de la crise mais il n'y avait pas de menace sur les étrangers, la révolte était bien ciblée sur le clan Ben Ali », a-t-il précisé.
Gérard Culpin avoue n'avoir jamais connu un sentiment de peur, c'est pour cela qu'il n'a pas rejoint le flux de touristes qui quittaient précipitamment le pays.
Aujourd'hui, il souhaite poursuivre son projet, persuadé que l'écotourisme a un avenir, notamment en Tunisie, « pays qui a des liens historiques très forts avec la France mais qui est actuellement en mutation ». « Il faut comprendre leur volonté d'émancipation, de démocratie. Les Européens, et les Français, n'ont pas à avoir peur des Tunisiens, bien au contraire, leur message est de dire on a besoin de vous. A nous de leur envoyer un message de solidarité. Ils sont 300 000 Tunisiens à vivre du tourisme, deuxième richesse du pays après la pêche et l'agriculture, plus de 60 % de la population a moins de 25 ans, ils nous attendent » a indiqué Gérard.
En attendant que la Tunisie se stabilise au niveau politique, il a commencé la prospection en France : « pour l'heure, je garde la philosophie de mon projet, mais je vais m'adosser sur plusieurs agences de voyages que je connais bien et qui ont pignon sur rue dans le sud tunisien et marocain.

lundi 7 mars 2011

BEI : 3,6 Milliards de dinars pour le financement de projets prioritaires en Tunisie dont 500 millions de dinars pour l’accompagnement, la création et le développement de petites et moyennes entreprises (PME)

Un financement de 1,87 milliards d'euros (plus de 3,6 milliards de dinars), est mis à la disposition de la Tunisie par la Banque européenne d'investissement (BEI), après évaluation des besoins prioritaires du pays a annoncé jeudi à Tunis, M.Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque.

Tenant une conférence de presse au terme de sa visite en Tunisie (2 et 3 mars courant), il a affiché la volonté d'accompagner la transition démocratique en Tunisie, précisant que les priorités fixées portent en particulier, sur l'accélération des décaissements des fonds, 1 milliard d'euros (environ 2 milliards de dinars) déjà alloués en 2009 et 2010 aux projets publics dans les secteurs de l'assainissement, de l'énergie et des infrastructures routières.

Il s'agit, en outre, d'accompagner la création et le développement de petites et moyennes entreprises (PME), à travers la mobilisation des lignes de crédit BEI auprès des banques et sociétés de leasing tunisiennes d'un montant de 260 millions d'euros (500 millions de Dinars). 
La BEI compte, également, soutenir moyennant 140 millions d'euros (soit 270 millions de Dinars), la construction de la nouvelle usine de Mdhila du Groupe chimique tunisien (GCT) en vue de consolider la position de ce groupe à l'exportation. Ce financement attend le feu vert de la commission européenne.

Cette institution va, encore, mobiliser une enveloppe de 160 millions d'euros (310 millions de Dinars), pour la mise en oeuvre d'un vaste programme de modernisation routière, accordant la priorité à l'infrastructure routière dans les régions de l'intérieur du pays.

Par ailleurs, la Banque européenne projette de financer à hauteur de 310 millions d'euros (plus de 600 millions de Dinars), plusieurs projets significatifs notamment dans les zones défavorisées: équipement des collectivités locales, PME, énergie (secteur du gaz).

M. De Fontaine Vive a précisé que les priorités fixées en concertation avec les autorités tunisiennes, ciblent les projets créateurs d'emploi et l'amélioration de la vie quotidienne des tunisiens.
Il s'agit, a-t-il dit, d'envoyer un signal clair aux investisseurs tunisiens et étrangers, signifiant que la nouvelle Tunisie est à même d'atteindre dès la fin de cette année et à partir de l'année prochaine, des taux de croissance plus dynamiques.

Il a indiqué qu'a travers la mobilisation de ces fonds, la BEI entend contribuer à une meilleure répartition des fruits du développement en Tunisie, notant que d'autres projets pourraient être financés en fonction des besoins exprimés par le gouvernement ou la société civile, dans les secteurs de la santé, de l'éducation ou de la formation professionnelle.

Le vice-président de la BEI a fait remarquer que les différentes structures européennes (agences spécialisées et bilatérales), conviennent toutes que le moment est venu de relancer la coopération avec la Tunisie.

La BEI est disposée à devenir la banque de développement par excellence de la Méditerranée et de la Tunisie, a-t-il affirmé.

Répondant à une question sur un éventuel plan Marshall pour la Méditerranée, il a affirmé qu'un plan de relance global de l'investissement est de nature à ouvrir de nouvelles perspectives en matière de création d'emplois et de répartition équitable des richesses.
Concernant l'Union pour la Méditerranée (UPM), le responsable européen a estimé que cette union est à réinventer, ajoutant que des premiers responsables européens ont, récemment, appelé à redynamiser cette structure, de manière à lui permettre de mieux accompagner les changements en cours dans la région.

Il a tenu à rendre hommage à l'attitude "extrêmement positive de la population tunisienne et particulièrement aux cadres des établissements publics qui continuent de travailler, en dépit des conditions qui règnent dans le pays".